[info] Description de la KILT et RP.

Description de la KILT


Historique succint

Le nom de la compagnie, KILT, incarne un symbole. Les Highlanders, traditionnellement et historiquement (vivant dans l'extrême nord de l'actuelle Ecosse) étaient de terribles et impitoyables guerriers qui luttaient avec ardeur contre l'ennemi anglais. Ils défendaient farouchement leurs traditions, leurs clans, familles et leurs terres contre les Anglais qui ont cherché pendant des siècles à les asservir.

Le kilt ou KILT

Le kilt, tenue traditionnelle, étaient aussi leur "drapeau". Chaque clan possédait son propre kilt, de couleurs (quadrillées) variées, qui étaient le symbole de leur unité et de leur appartenance au clan. On peut donc imaginer que KILT soit un sacerdoce, le symbole des valeurs (similaires à celles des Ecossais de jadis) que la Force Lunaire défend aujourd'hui.

Membres

A la KILT, nous sommes larges d'esprit. Nous n'acceptons pas que des Ecossais. Historiquement, les Ecossais "adoptaient" des étrangers qui partageaient leurs valeurs. Par exemple, Senghor est Sénégalais !!! Aung Sa Suu Kyi est Cambodgienne!
Tant qu'ils adhèrent aux valeurs de la KILT, ainsi qu'à leurs coutumes, ils sont les bienvenus. S'ils faillissent, ils seront bannis du clan...


Description de la compagnie

La KILT, aussi appelé le TAS, est un clan de guerriers valeureux dont les préceptes sont la bravoure, la fidélité, et l'honneur.

La bravoure car mourir au combat est plus honorable que fuir le champ de bataille.
La fidélité envers leur patrie, envers leur chef de clan Connor, envers leurs membres.
L'honneur car la KILT ne revient jamais sur une parole donnée.

A la KILT, on ne fait pas dans la dentelle. On fonce dans les lignes adverses, on détruit leur damier, on tape dans le tas. Mais toujours dans le respect de la personne humaine

La KILT est une compagnie soudée. Néanmoins ses membres doivent respecter le code d'honneur, sans quoi ils ne méritent pas leur place au sein du clan.
Aucun tire-au-flan sur les lignes arrières, pas de fuite possible. Quand on est au combat, on l'emporte ou on meurt (sauf demande express de l'Etat Major ou du chef de Clan)

Pour être accepté à la KILT, il y a quelques points importants à respecter :
- Suivre le Clan en toutes circonstances, quelle que soit la mission
- Porter un KILT en titane au couleur de notre clan
- Charger vers l'ennemi en criant et chantant
- Jouer de la cornemuse pour donner plus de courage aux soldats et terroriser les ennemis
- Connaitre le cri de guerre : AHUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!
- Aimer le bon whisky (et le supporter )


Il est à noter qu'il n'est pas inscrit que vous ne devez rien porter sous votre KILT, néanmoins, c'est très fortement conseillé pour les hommes. Pour les femmes, c'est à la discrétion de celles-ci


Pour rejoindre la KILT

Outre les impératifs ennoncés ci-dessus, tout postulant à la KILT doit envoyer un SAC au chef de Clan Clain (matricule 1091) pour expliquer ses motivations. C'est un passage obligatoire !
La motivation est de rigueur, le passage sur le forum obligatoire et le chan très recommandé. On vous demandera de vous investir beaucoup dans la vie du clan et dans son RP.

TOME 1 : La création de la KILT
CHAP 1 : Une Réponse

Une nuit de pleine lune, sur une petite colline d'Ethiopie.

Angelo vient d'éteindre son Com-link. Il vient enfin de recevoir la réponse qu'il attendait depuis des mois, des années peut-être même bien. Tout avait commencé sur la Lune, dans un bar. Assis à une table, Angelo buvait son verre de whisky, un pur malt qui venait du fond fin de l'Ecosse, un pays de la Terre. Une saveur qui lui était devenu désormais familière lui brûla le fond de l'estomac sans que cela le gène plus que cela.
Dans le bar, beaucoup d'habitués discutaient, jouaient à divers jeu de comptoir, se chamaillaient ou même dormaient sur leur table.

Un inconnu entra dans la pièce qu'il parcourut du regard, cherchant un endroit ou savoir. Il se dirigea vers Angelo et demanda s'il pouvait savoir. Angelo le toisa, et fit un signe de tête. L'inconnu le remercia et s'assit, puis fit signe qu'il voulait un Whisky.

Une serveuse assez mignonne s'approcha avec un verre et lui tendit en souriant. L'homme ne s'attarda pas à la regarder et trempa ses lèvres dans le breuvage. Une marque de dégoût vint marquer son visage et il se retint pour ne pas recracher ce qu'il avait goutté.

Il tourna la tête vers le comptoir mais le patron et les serveuses étaient apparemment occupés ailleurs. C'est alors qu'il vit Angelo le regarder en souriant, son verre à la main. L'homme fronça les sourcils et prit la parole.

Vous arrivez à boire ce truc vous ?

Angelo sourit et but une nouvelle gorgée.

J'ai ma bouteille personnelle moi, rien à voir avec cette ... mixture

L'homme regarda la bouteille du coin de l'oeil. Apparemment, c'était effectivement du très bon whisky, très vieux même.

Vous permettez ?

Angelo dit oui de la tête et l'homme prit la bouteille pour lire l'étiquette. Il avait l'air apparemment surpris.

Prenez-en un verre si vous voulez
Merci. L'homme se leva pour aller chercher un verre qu'il remplit aussitôt revenu. Ils restèrent là quelques minutes sans parler, buvant en silence cet elixir de vie. Puis l'homme prit de nouveau la parole.
Je peux vous demander d'où vient cette bouteille ?
Elle fait partie de mon héritage si je puis dire, elle et quelques-autres ... Elles sont dans ma famille depuis longtemps, il ne m'en restera bientôt plus.

L'homme écouta cette explication sans broncher puis reprit la parole.

J'ai déjà bu ce whisky, il y a quelques années
Vous devez vous tromper, je viens de vous dire que c'est un héritage, je suis le seul à en possèder
Ici probablement, je n'en doute pas. Mais moi, je l'ai bu sur Terre

L'homme commença alors son récit, raconta le voyage qu'il avait réalisé avec ses parents quand il était plus jeune, de leur destination, la Terre, du pays dans lequel ils étaient arrivés, l'Ecosse et de leurs multiples rencontres avec les habitants, et notamment un vieil homme dernier descendant d'un clan Ecossais. Il raconta les histoires que celui-ci leur avait conté, et cette bouteille à moitié vide qu'il avait posé sur la table afin d'en servir un verre à son père.

J'y ai trempé mes lèvres quand ils ont eu le dos tourné, je l'ai regretté tout de suite tellement cela m'a brulé la gorge, mais je n'ai jamais oublié ce goût. C'est le même. L'homme tourna l'étiquette vers Angelo. Vous voyez cette ville ? C'est celle où habitait cet homme.
Personne dans ma famille n'a jamais mis les pieds sur Terre, je le saurais.
La question n'est pas de savoir s'ils ont mis les pieds sur Terre, mais plutôt si l'un d'entre eux est venu sur la Lune ...

Sur ces mots, l'homme se leva, remercia Angelo, paya son verre et sortit du bar.

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Debout sur sa colline, Angelo se souvient. Le grenier fouillé de fond en comble, la pochette trouvée au fond d'un vieux secrétaire, les papiers, rédigés d'une écriture hésitante rédigé par son arrière-grand-père et racontant la vie d'un de ses ancêtres. Un homme qui, chassé de chez son clan, de sa famille, dut vivre reclu avec sa femme au milieu d'une forêt sans ne plus voir personne. Des fils qu'il lui donna, qui à leur tour eurent des enfants, jusqu'à ce qu'à la fin plus personne ne connaisse leur histoire. Cette histoire que son arrière-grand-père raconta, en terminant par ces quelques mots : "Je suis moi aussi un descendant de ce clan".

A force de recherche, Angelo venait de trouver la preuve qu'il cherchait depuis de longs moments. Le message sur son Com-link était clair, ce que racontait son aieul était vrai, les différents documents récoltés à travers l'Ecosse le prouvait, les actes de naissance ne mentaient pas.

Sur cette colline, Angelo leva la tête vers la Lune. Cet astre qui était sa maison, il ne l'avait plus vu depuis bien longtemps. Il pensa à l'Ecosse, ce pays qu'il avait appris à connaitre désormais, ces habitants, leurs coutumes, leur Histoire. Ce clan qui avait rejeté son ancêtre était le sien, il faisait partie de lui. Il ne pouvait que rendre justice à son aieul en créant au sein de cette armée cette compagnie qui serait son clan désormais : la KILT.

Il fit une demande écrite à l'Etat Major pour pouvoir changer de nom, comme cela était toléré, et celle-ci fut acceptée. Il porterait désormais le nom de son ancêtre : Connor.

CHAP 2 : Recrutement de Mirandar

Pour fêter l'acceptation de sa compagnie, Connor décida de se rendre à la ST pour apprendre ça aux personnes qu'il connaissait là-bas. Mais les salles étaient désespérement vides, les couloirs malheureusement silencieux, il n'y avait quasiment plus personne qui trainait par là. C'est quand il passa devant le bar de la Bigazette* qu'il vit enfin de la lumière. Mirandar était à l'intérieur, en train de remplir des cartons. Verres à pied, à cocktail, à whisky, sous-verre, shaker, cuillers, toute la panoplie du parfait barman y passait. Les bouteilles allaient suivre elles aussi s'il ne faisait rien. Qui sait ensuite ce qu'elles deviendraient, qui tomberait dessus et les boirait à leur place ...

Connor poussa la porte et entra dans le bar. Mirandar se retourna, sourit à son ancien vice-colo et lui demanda ce qui l'amenait ici.

T'es pas parti en vacances Angelo ?
Je ne m'appelle plus ainsi, je me nomme désormais Connor

Connor raconta donc autour d'un verre ou deux (ou peut-être un peu plus) son histoire, jusqu'à la création de la future compagnie.

Et bien, si je m'attendais à ça ... la KILT dis-tu ? Ma foi c'est une assez bonne idée. Tu penses que ça va être accepté ?
Il y a de bonnes chances oui
Toutes mes félicitations alors. Si on arrosait ça ?

Mirandar sortit une bouteille de whisky, nettement moins bonne que les siennes mais déjà plutôt forte, et ils la vidèrent en discutant de tout ce qu'ils avaient connus à la ST.

Cela fait bizarre de tous se séparer comme ça, tu ne trouves pas ? Vous allez me manquer ... Surtout ceux qui ont décidé de retourner sur la Lune. Nous on aura certainement l'occasion de se recroiser.
Justement ... T'as décidé ce que tu allais faire maintenant ?
Pas vraiment non. Les autres compagnies ne me tentent pas trop. Je vais peut-être me faire mercenaire pendant quelques temps ...
Et me rejoindre à la KILT, ça te tenterait ?

Connor vida son verre en attendant la réponse, et déboucha une nouvelle bouteille.

Et bien ... Tout dépend de ce que tu me proposes ...
Bien, alors voilà ...

Une heure plus tard les deux hommes se serraient la main. Mirandar venait officiellement d'accepter de faire partie de cette compagnie aux objectifs assez clairs : foncer dans le tas pour faire le plus de dégats possibles

Et en plus je vais devoir m'absenter quelques temps, tu vas donc être colonel à ma place, elle est pas belle la vie ?
Parfaite ! Mais j'y pense, je peux proposer à Mirador de nous rejoindre ?
Plutôt oui, plus on est de fous, plus on boit

Ils trinquèrent de nouveau et entendirent alors la porte s'ouvrir.

CHAP 3 : Le retour de Clain

Clain descendit du train, encore un peu endormi mais bien content d'être arrivé.
Il augmenta le volume de son baladeur, réajusta son uniforme et hissa son sac sur son épaule, à côté de son arme. Il sortit de la gare, regarda l'heure à sa montre.
Presque vingt-trois heures... Le jour avait presque cédé sa place à la nuit. Le ciel était entièrement dégagé. La Lune était déjà haut dans le ciel, les étoiles l'accompagnaient et laissait tomber une lumière douce sur la route. Juste suffisante pour se repérer sans lumière artificielle.

Il marcha jusqu'à l'entrée de la zone de locaux militaires et poussa un long soupir. Il secoua un peu la tête, essayant de la vider des pensées superflues et entra par l'entrée destinées aux visiteurs.
Il avait ses marques dans cet ensemble de grandes bâtisses. Il évolua sans y penser, en observant autour de lui ce qui avait changé. Il affichait un sourire mélancolique quand il entra dans les dortoirs de l'Académie de la Sainte Nébuleuse.

Il resta un petit moment sans bouger, respirant cette odeur particulière et adorée. Il marcha ensuite tranquillement jusqu'au bureau du Colonel pour lui présenter ses respects et lui demander s'il était possible de rester ici pour quelques nuits.
Il se présenta devant une porte close, un petit post-it indiquait que ce cher grand chef était absent pour le moment.
Clain n'avait pas prévu cela. Comment allait-il faire sa rentrée dans les locaux de la ST? Les gens avec qui il avait travaillé ne l'avaient-ils pas déjà oublié? Et quel genre d'accueil lui réservaient-ils?

Autant de questions qui méritaient tout de même qu'on se les pose, et si possible, qu'on y trouve promptement réponse.
Clain rangea donc son baladeur, vérifia la sécurité de son arme - qu'il aurait bien aimé pouvoir laisser dans un coin - et se mit à réfléchir sérieusement.
Il devait dans un premier temps retrouver ses amis et anciens collègues. Ainsi, il pourrait parler un peu en attendant de pouvoir avoir une chambre où se reposer. Plusieurs solutions s'offraient alors à son appréciation...
Le mess des officiers, pas mal pour voir des gens avec qui il avaient bossé. Mais il pouvait aussi y avoir des petits nouveaux. Clain n'avait pas vraiment envie de rencontrer ces jeunots avant d'avoir revu les autres.
Le réfectoire, à cette heure là, peu de chance de trouver qui que ce soit là bas à moins d'une occasion exceptionnelle.
Un bar semblait plus désigné. Clain fit mentalement une petite liste de ses connaissances et décida d'aller chez Mirandar. Il trouverait là bas tout ce qui lui tenait à coeur, il en était certain.

En se dirigeant vers le fameux bar, Clain pensa qu'il valait mieux prendre quelques verres avant de passer à une étape plus compliquée de son retour... Aller voir Skasae.
Perdu dans ses pensées, Clain atteignit l'entrée du bar, la lumière filtrait par dessous la porte. Il prit une longue inspiration et l'ouvrit à la volée.

CHAP 4 : Un Drame

Les deux hommes tournèrent la tête vers le nouvel arrivant... et leur sourire s'élargit encore. Clain entra dans la pièce en affichant lui aussi un air très satisfait. Sans dire un mot, il s'approcha du comptoir. Après les avoir regardés tous les deux dans les yeux un moment, il éclata de rire et serra ses deux vieux compagnons dans ses bras.

"Mirandar, Angelo... ça me fait vraiment plaisir de voir revoir..."
"Appelle moi Connor dorénavant. Je suis content de te revoir moi aussi!"

Clain resta perplexe un instant, il se reprit très vite et dit:

"En effet, il a du se passer bien des choses depuis mon départ... Racontez-moi!"

Mirandar regarda Connor, qui hocha la tête, et dit:

"Trinquons d'abord!"
"Eh bien, je n'en ai pas l'habitude... Mais je reconnais que l'occasion est exceptionnelle! Et puis je dois aller voir Skasae plus tard... Quelques verres me feront du bien, tu as raison!"

Mirandar hocha la tête à son tour et servit tout le monde. Puis les deux hommes racontèrent ce qui leur était arrivé pendant les quelques mois précédants. Les anecdotes se multiplièrent et la boisson continua à couler dans les gosiers des trois amis, si bien que Clain, beaucoup moins habitué que ses deux compères, se retrouva bien vite îvre et commença à ne plus vraiment se rendre compte de ses actes.

Alors qu'il était en train de raconter une de ses récentes péripéties dans les profondes montagnes d'Ethiopie, il dut se mettre en situation. Sa première tentative pour se mettre sur pieds fut un échec retentissant qui se solda pour une lourde chute au bas du tabouret sur lequel le jeune homme se tenait dans un équilibre précaire depuis plusieurs minutes.
Connor aida Clain à s'assoir de nouveau. Lorsque celui-ci eu récupéré de sa chute, il but un nouveau verre, secoua à la tête et dit:
"Bon... Où c'est que j'en étais? Ah ouais... Il faisait une satanée chaleur ce jour-là... mais on arrivait en vue du QG..."

Il regarda autour de lui, un peu désemparé puis décida une nouvelle fois de se lever. Cette tentative-ci fut un modeste succès et il tituba jusqu'à un mur auquel il se colla, il s'accroupit sommairement et mima quelques gestes.

"Y avait des snipers en face... on était forcé d'avancer courbés. La pente, elle était rudement méchante et à chaque pas il fallait faire gaffe à pas être emporté par son propre poids avec l'armure, v'voyez..."

Il récupéra son arme par terre tout en continuant son histoire. Mirandar et Connor eurent à peine le temps de s'en rendre compte qu'il avait déjà sauté, et était atteri, bien campé sur ses pieds, l'arme braquée sur eux.
Les deux hommes se jetèrent immédiatement à terre et attendirent, les mains sur la tête, les tirs qui n'allaient pas tarder à fuser. Au bout d'une petite minute, Mirandar leva une bouteille pour qu'elle dépasse au dessus du comptoir, puis, comme il ne se passait rien, il passa lentement la tête.
Connor fit de même, les deux hommes s'aperçurent alors que Clain était en train de continuer tranquillement son histoire. Il ne semblait s'être aperçu de rien.

Ils se sourirent en soufflant et Connor repassa de l'autre côté du bar pour reprendre son verre. Il fit signe à Mirandar de lui en servir encore et regarda à nouveau Clain, l'air légérement amusé.

"... et c'est là que j'lui ai dit moi à c't'idiot! J'lui dit: si tu n'y vas pas je te botte le cul moi! c'est moi le.. (un bruit étrange parvint de l'orateur qui réprima un rot puis reprit) ... gradé ici! ... "

Clain continua à raconter son histoire et passa devant la porte. Il fit un pose, prit un air d'intense concentration et attendit là quelques secondes.
Cela suffit car la porte s'ouvrit à ce moment même... Clain fut propulsé en avant et perdit le contrôle de ses gestes. L'arme qu'il tenait entre ses mains cracha une vingtaine de balles avant que son corps n'atteigne le sol et que sa main ne laisse échapper le semi-automatique...

CHAP 5 : Nouvelle arrivée

C’était Sorcha qui venait d’entrer dans le bar. Elle avait l’intension de retrouver de bons amis et de fêter leur retrouvaille. Mais elle fut surpri lorsqu’elle ouvrit la porte, elle l’a senti heurter quelque chose. Puis c’est une rafale de semi-automatique qui éclata derrière la porte. Le temps qu’elle voit ce qui c’était passé, le bruit avait cessé. Elle vit Clain coucher par terre avec une arme juste devant lui et Mirandar debout un peu plus loin.

Salut les gars, à ce que je vois on s’amuse comme on peut.

Clain qui avait apparemment beaucoup bu, réussi quand même à articulé quelques mots.

Z’est un accident, … si tu ne m’avais pas poussé, … ce serai jamais arrivé.

Quelle idée de rester derrière la porte avec un semi-automatique, dans les mains, chargé et sans la sécurité. Personne n’est blessé au moins ?

C’est alors que Mirandar jeta un coup d’œil au tour de lui puis s’arrêta net le regarde terrifié.

CHAP 6 : Au seuil de la mort

Mirandar regarda autour de lui. Les verres et les bouteilles qui trainaient peu de temps avant sur la table étaient cassées, les chaises s'étaient renversées quand il avait plogé au sol pour ne pas se prendre un balle. Et Connor n'avait finalement pas l'air de supporter tant que ça l'alcool. Il était allongé sur le sol, face contre terre et semblait pioncer. Un petit filet rouge coulait du coin de ses lèvres et une flaque commençait à se répendre sous son corps.

Allons bon, qu'est-ce qu'il avait dans sa poche ?

Mirandar s'approcha et c'est là qu'il comprit. La mare de sang se faisait plus dense. Il regarda Clain et Sorcha d'un air terrifié puis se baissa sur le corps et le retourna. Il cria des ordres incompréhensibles pour Clain et dut lancer le dernier verre intact contre le mur pour que Sorcha réagisse.

Merde, il perd son sang, bougez-vous un peu. Apportez moi de quoi faire des compresses. Faut l'emmener d'urgence à l'infirmerie, et appelez un médoc, dites lui de nous retrouvez là-bas de toute urgence, que c'est une question de vie ou de mort. Mais bougez-vous le cul nom de dieu !!

Sorcha courrut derrière le comptoir pour décrocher le téléphone et tomba heureusement sur une ancienne recrue qui faisait elle aussi ses cartons. Après avoir exposé la situation, elle s'agenouilla près de Connor et Mirandar et appuya sur les blessures avec une blouse d'infirmière qu'elle avait trouvée derrière le bar, probablement un souvenir à Mirandar.

Clain, toujours à terre, bredouillait des "c'est pas de ma faute, j'y suis pour rien" en serrant son arme contre lui. Mirandar passa dans l'arrière salle et revint avec un seau d'eau qu'il lui jetta à la figure, ce qui eut pour effet de lui rendre ses quelques facultés.

Allez viens m'aider, il n'y a pas de temps à perdre !!

Mirandar cassa les pieds d'une table pendant que Clain se levait difficilement et fit glisser Connor dessus à l'aide de Sorcha. Puis Clain attrapa un des bouts de la table, Mirandar l'autre et ils la soulevèrent ensemble pour la poser sur deux autres tables que Sorcha avait rapprochées en guise de table d'opération.

Connor ne réagissait apparemment plus, il allait être trop tard. C'est alors que la porte s'ouvrit ...

CHAP 7 : Espoir ?

Deux jeunes femmes etaient sur le pas de la porte.

La premiere entra, mais visiblement elle ne remarqua pas le desordre ambiant et s'assit machinalement a la premiere table, deposant lourdement son paquetage.

Cependant, La seconde semblait totalement desemparée devant l'etat catastrophique des evenements. Elle n'osait pas rentrer.

c'est alors que Mirandar se retourna:
"Oooobbbb, aide nous, c'est Connor, il est mal en point!!!, vite!!
il a deja perdu beaucoup de sang!!!!"


Oberon releva le bord de son borsalino,pris son sac, puis avanca lentement en évitant les bris de verre et les flaques d'alcool est de sang.

"posez le sur le billard"

Mirandar, Sorcha et Clain s'executere tant bien que mal.
"maintenez bien la blouse sur ses blessures!, à Mirandar: je vois que ma blouse aura bien servi finalement.
Oberon, calmement, dechira la chemise de Connor et l'examina:
"c'est pas beau a voir, il a pris deux balles, la premiere lui a traversé le bras gauche, la seconde s'est fichée entre les fausses cotes, il faut la lui retirer le lus vite possible."

Celle ci ouvrit son sac et en sortit une malette d'infirmier. Elle lui administra les premiers soins.
Puis tout en rangeant sa malette:
"desolée les gars, j'opere plus"

Une lueur d'effroi et de desaroi passa s'attarda sur les visages des trois amis.
"tu ... tu .. tu peux pas faire ca"

entre temps Oberon s'etait deja dirigée vers a sortie. Elle s'etait arretée au niveau de l'autre jeune femme qui n'avait toujours pas franchit le seuil.

"Ecoute, je ne v... peut pas l'operer" Oberon lui glissa un trouseau de clefs dans la main: " Ecoute Lina, fais le , je sais que tu peux, ma trousse de chirurgien est dans mon casier, dans les vestiai..."


La jeune femme hurla " je ne suis pas Lina!!!! Astapore, je suis Astapore!"
-oui, mais Lina savait, donc toi aussi....
-Mais, je n'ai jamais operé!!!!
-tu sais que ca ne compte pas, fais le! il va mourir!!

Astapore la fixa rageusement, pris les clefs et alla au vestiaires.

Oberon sortit et s'evanouit dans la nuit.


30seconde plus tard, Astapore se trouver pres du billard, la trousse de chirurgien ouverte.
"mademoiselle rester avec moi s'il vous plait, vous etes sobre et je vai avoir besoin de votre aide"

Elle fixa le jeune homme a la figure decomposée en face d'elle: "Mirandar, c'est ca? allez chercher de l'aide a l'infirmerie, dites leur que c'est pour une operation dans le bar! vite!!" Ce dernier partit en courant et elle se retourna et commenca a nettoyer la plaie au torse: "et vous, vous devez etre Clain, si ses souvenirs sont bon, s'il vous plait surveillez l'entrée, ne laisser passer que les medecins et infirmier" Vite degriser par les evenements, Clain alla s'installer a l'entrée.


Astapore commenca a inciser Connor...

CHAP 8 : C'est la fin.

Clain s'appuya contre le chambranle de la porte après s'être vigoureusement frotté le visage pour éliminer toute trace de fatigue.
Tous ces évènements étaient vraiment survenus trop vite. Il était complètement dépassé.
Toujours un peu ahuri, il regarda dans le couloir, le bruit semblait avoir réveillé certains voisins du bar et des lumières étaient allumées.
Clain s'empressa d'aller dire aux occupants des chambres éclairées qu'il ne s'agissait que d'un exercice à balles réelles qui se déroulait dans un local proche.

Revenu à son poste, Clain fut soulagé de constater que toutes les lumières étaient à nouveau éteintes. Il entendit des bruits de pas un peu plus loin et se mit à nouveau sur ses gardes se remémorant sa tâche. Mais les arrivants tardaient à arriver et il s'adossa à nouveau à la porte. Il commençait à sombrer dans une sorte de transe proche du sommeil quand il vit enfin des gens courir vers lui.
Il se redressa car il commençait à glisser dangereusement, ne tenant pas vraiment sur ses pieds. C'était Mirandar qui revenait, il amenait avec lui deux jeunes gens que Clain ne parvint pas à reconnaitre, les yeux encore un peu embués. Clain remarqua néanmoins avec un certain soulagement qu'ils portaient avec eux du matériel de médecine.
Il sourit à Mirandar et le regarda pendant un moment.

"Eh bien quoi! Pousse-toi!"

Après un moment, Clain réagit et sursauta. Il sourit à nouveau bêtement et s'écarta pour laisser l'entrée libre.

"Et va te remettre la tête sous l'eau..." poursuivit Mirandar

Clain réfléchit un moment, puis décida qu'il n'était pas en état de réfléchir et marcha d'un pas rapide vers l'arrière-salle du bar. Il y trouva un grand évier, mit sa tête sous le robinet et fit couler l'eau. Elle était froide mais revigorante.
Clain secoua la tête, trembla et mit quelques instants à recouvrer ses esprits. Puis il se dirigea à nouveau vers la porte pour accomplir le travail qu'on lui avait donné.

En passant il jeta un coup d'oeil vers la table d'opération improvisée. Tous s'affairaient autour. Une perfusion était fichée dans le bras droit de Connor. La plaie sur le bras gauche était apparement sécurisée puisque le sang ne coulait plus par là.
Par contre il abondait carrément au niveau de la blessure à la poitrine, qu'Astapore avait ouverte pour y chercher la balle. Le sang inondait la petite table et plusieurs torchons en étaient déjà totalement imbibés.

Tout à coup, le corps de Connor se mit à trembler violemment. Un appareil relié à son doigt, qui émettait des "bip... bip... bip..." si rassurants s'affola et émit une série de sons stridents avant de basculer dans un "biiiiiiiiiiip" affreux et interminable.
Astapore releva brusquement la tête et lâcha un chapelet de jurons choisis. Tous les gens présents dans la salle commencèrent à s'agiter.

"Défibrilateur! Vite!"

Dans la panique qui régnait à ce moment là, Clain fut bousculé et un infirmier lui intima l'ordre de reculer. Après un ultime regard au corps tremblant, Clain se mordit la lèvre inférieure et s'éloigna lentement vers la porte.
Il ne put se résoudre à détourner la tête de l'endroit où était posé la table. Et tout en se torturant nerveusement les mains, il écouta attentivement le signe d'une amélioration.

L'appareil qui criait depuis tout à l'heure n'avait pas l'air de vouloir se taire. Clain essaya d'écouter ce que se disaient les médecins mais n'y parvint pas réellement avec tout ce tintouin. Les bribes qui lui parvenaient n'étaient guère encourageantes quant à la suite des évènements.

"Chargez..."
*Tchac*
"Merde! Encore!"
*Tchac*

Au bout d'une ou deux minutes qui parurent des milliers, Astapore jeta un instrument à terre et secoua la tête.
"C'est la fin."
Elle se détourna et s'éloigna de quelques pas, le visage caché dans ses mains.
Mirandar recouvrit le corps d'un drap qu'il alla chercher derrière son bar.
Tous regardèrent le sol, ne sachant que dire ou que faire. Clain écrasa une larme et, glissant le long de la porte, tomba au sol.
Quand finalement quelqu'un débrancha l'appareil qui continuait son effroyable "biiiiiiiiiiip", un silence de plomb tomba sur la salle commune du petit bar.

CHAP 9 : Où Mirandar perd la tête

Mirandar regardait autour de lui et ne reconnaissait plus rien. Les murs semblaient s'être affaissés, le sol semblait s'être dérobé sous ses pieds, un champ de ruines se trouvait désormais devant lui.

Planque toi nom de Dieu

Une main l'agrippe et l'entraine vers le sol au moment où une balle siffle dans ses oreilles. Mirandar tombe dans la boue, son sabro à la main.

Alors mon pote, tu veux te faire descendre aujourd'hui ?

Mirandar tourne la tête vers son vice-colonel.

Angy ? C'est toi ? Mais on se fait tirer dessus
Non non, je suis Mme Ramirèche, je voulais juste que tu nettoies le sol

Angelo donne une tape sur la tête de Mirandar.

T'as pas l'air d'avoir toute ta tête mon gars ...
Bah c'est juste que ...
Bon on a pas le temps pour tes problèmes de cul. On verra ça plus tard. T'es prêt à récupérer nos QG des mains des navets ? Alors on y va

Angelo se lève et charge avec son sabre laser. Mirandar interloqué se relève et le suit, les balles fusent, ne semblent même pas les toucher. Deux navets succombent sous leurs armes avant qu'ils ne replongent au sol.

Oh Mirandar ça va ?
Ouais ça ira. On les a bien eu ces charognes !!
Qu'est-ce que tu racontes ? Toi t'as encore trop bu

Angelo aide Mirandar à se relever.

Tu devrais pas boire tout seul mon gars. Allez sers moi une pinte

Mirandar regarde autour de lui. Il est dans son bar, à côté d'une table sur laquelle trône quelques verres vides et une bouteille de whisky. A travers les fenêtres, on peut apercevoir la lune, pleine et rougeoyante. Beaucoup de sang a du encore couler aujourd'hui. Mirandar se dirige vers le comptoir sans chercher à comprendre, sert une bière à Angelo et s'assoit avec lui en silence.

Allez raconte moi tes soucis ... Il y aurait bien une femme derrière tout ça non ?

Une femme ? Bien sûr qu'il y en a une comme toujours. Mirandar se souvient. Le com-link qui sonne, Mirador qui lui apprend la terrible nouvelle. Mirandar qui s'effondre en plein désert au milieu de ses recrues. Une femme ... si seulement il avait pu la revoir ... s'il avait su ... mais c'était trop tard comme toujours. Il se relève difficilement pour aller se servir un nouveau verre.

Je m'appelle Angelo
Oui bah je sais
Silence soldat. Vous voulez faire le malin avec moi ?

Mirandar relève la tête. Il est au garde à vous au milieu d'une dizaine d'autres soldats qu'il ne connait pas. En face de lui se tient un officier lunaire en uniforme bleu.

Mais qu'est-ce qui se passe ?

Mirandar arrive à articuler ces quelques mots avant de s'écrouler au sol.

Eh, Mirandar. Tu vas bien ?

Lorsque Mirandar ouvre de nouveau les yeux, il est revenu dans son bar. Il est allongé par terre et Sorcha se tient au dessus de lui et lui tapotte le visage. Elle tient un verre d'eau à la main et l'invite à boire un peu.

Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Mirandar se redresse difficilement.

Tu t'es évanoui quelques secondes. Tu dois être tellement triste. Comme nous tous d'ailleurs.

Sorcha baisse les yeux, des larmes coulent sur son visage.
Mirandar lève la tête vers la table où se trouve le corps de Connor, Angelo, quelque soit son nom. Il est là, un drap le recouvrant, allongé sur la table d'opération de fortune. Dans la pièce, tout le monde est abattu.

Non ce n'est pas possible, je l'ai vu. Nous avons parlé, il ne peut pas ...

Astapore approche une seringue à la main. La morphine s'insinue dans les veines et Mirandar replonge dans ses rêves. Sa vision se brouille de nouveau, les voix qu'il entend deviennent presque inaudibles

Il faut ... se ... ..ser. ... ira ... ... tard.

Mirandar glisse contre le carrelage froid de son bar ... Il jette un dernier regard au corps qui git un peu plus haut. Ce corps désormais froid qui fut celui de son vice-colo à la ST et de son futur colonel à la KILT. Un bras ballant est sorti de sous le bras. Mirandar veut leur crier de le remettre sous le drap mais il ne peut pas. C'est alors que ...

CHAP 10 : Désespoir

Astapore ne savait plus trop ou elle en etait.
Sous le choc, tout etait machinal, elle ne realisait pas ce qu'elle faisait. Une injection de morphine, quoi de plus naturel? pourtant, elle n'en avait jamais realiser auparavent. De meme, il lui semblait presque habituel d'etre avec ses gens la, qu'elle ne connaissait pas et dont pourtant elle se souvenait.

tout ces souvenir, qui n'etait pas les siens, et surtout, surtout, la mort, une lutte intense pour finalement le neant et la tristesse....

tout etait devenue insupportable dans le bar, Mirandar avachi au pied du billard assomé par la morphine, Sorcha en train de pleurer doucement , et le bras de Connor qui pendait, depassant de sous le drap. Le rire de quelque recrues qui resonnait au loin, la lumiere blafarde de la Lune....

Astapore se leva brusquement, sortit presque en courant, bousculant les deux internes de service revenus recuperer le corps.

elle courut, chercha , mais ne trouva rien .

"OBEEEEEEERRRRROOOOOOONN!!!!!!!!!!!!!"

rien, pas de reponse.

un peu plus loin, pareil. Le mecontentement de quelque recrues assomées pas l'alccol au coin des batiments. Et une ombre qui s'avance.

"il est mort, il est MORT!!!! et t'as rien fait!!!! tu aurais pu, tu aurais pu l'operer!! au moins aller lui chercher de l'aide!!!"

Elle s'effondra, en larmes, le visage caché derriere ses cheveux.

" il etait condamné de toute facon, tu ne pouvais plus rien pour lui."

"alors pourquoi? pourquoi c'est pas toi qui l'a operé, tu est plus experimentée , tu aurais pu le sauver !!"

"non, il etait condamné, et tu en sais autant que Lina, tu a ses souvenirs, sa memoire, les miens aussi, ca ne change rien. C'est juste... juste... tu a encore cette etincelle qui te pousse a sauver les gens... moi je ... l'ai perdu..."

Oberon tendit la main et aida Astapore a se relever.

Une fois debout Astapore fusilla Oberon du regard: " Je NE suis PAS Lina"

Elle tourna les talons, retourna tant bien que mal au bar, pour tenter de se reconforter, voir du monde, se detacher de la mort.


Oberon la regarda s'eloigner, pensive.... " je sais, tu n'est pas Lina, pourtant, il reste un peu d'elle en toi et je ne veux pas perdre ce qu'il reste..."

CHAP 11 : Le Retour

(retour en arrière)

** Connor sentit une piqure dans la poitrine, au coeur. Une douleur commencait à se répendre dans tout son corps. Une autre piqure, dans la jambe droite... et encore une dans la nuque. Il se sentit faiblir et ne pu s'empécher de s'écrouler. **

Oulah, se passe quoi là ?

** Toute sa vie commence à défiler... **

Tiens ?! je me souviens de ca, c'était mon arrivée en éthiopie avec Frater et les autres, découverte des nouveaux quartiers.

Ca va vite, j'ai fais tout ca moi ? Qu'est-ce que j'ai pu m'enquiller...

** Tout s'accélère... **

Ballade en montagne, permission de 3 jours à notre arrivée en Europe.
Frater qui me donne des galons de vice-colonel.
The Lib qui devient général.
Le Banni qui me fait venir à la Sphère.
Toujours lui qui m'amène devant Grendel, pour intégrer la JAL en tant que médoc/homme à tout faire.
Bataille du QG3, on peut dire qu'on en a bavé, mais bon sang que c'était bon.
Débarquement sur Terre, intégration à la ST.
Petite vie tranquille sur la Lune... des éclairs ? ca m'en souvenais plus.

** Ses pensées qui commencent à s'emméler, il voit des visages de gens qu'il ne connait pas. **

un voyage de la terre à la lune
une fête avec de la musique bizarre, encore des éclairs.
des gars avec des perruques... qu'est-ce que c'est que ce délire ???

un bateau en bois... ca existe plus ces trucs là !
Des batailles, des éclairs, encore des batailles...

** Tout redevient plus clair **

Wow, ca s'était de la bataille, des morts de partout, et moi pas une égratignure.
Moi ? mais qu'est-ce que je fous là ? je me croirais revenu à l'âge de pierre.
Je porte un Kilt, une armure de cuir et de métal, et j'ai une épée aussi grande que moi dans les mains... et pourtant c'est bien moi.

Tiens mais je suis chez de la famille là, je reconnais les maisons que j'avais en hologrammes souvenirs de mes parents.

Je sais pas ce que j'ai pris mais va falloir que j'arrête.

Ah du monde !!! ils me parlent, je leur répond, je comprend tout mais je sais pas quelle langue ils parlent.

** Les souvenirs affluent **

Ca y est je me souviens !!! Je suis né en 1492 dans les Hautes-Terres d'Ecosse... et je suis toujours de ce monde, je suis immortel.
J'avais un Clan, une famille. Je me suis battu avec et pour lui... et ca me manque...

** Blanc total, j'aspire une grande bouffée d'air, je tousse, j'ai plus mal nulle part. **

QUEL EST L'ABRUTI QUI M'A MIS UN DRAP DESSUS ??? JE NE DORMAIS PAS !!!

** Connor se relève et jète un coup d'oeil autour de lui, il regarde les têtes de ses amis **

Ben alors ? qu'est-ce que c'est que ces têtes d'enterrement ? quelqu'un est mort ?

Et qu'est-ce que je fous à poil sur cette table de billard moi ???

CHAP 12 : Soulagement

Les infirmiers de garde s'approchaient de la table de billard lorsque soudain, le drap fut parcouru d'un soubressaut. Le bras qui depassait remonta sur le drap afin de le repousser.

"QUEL EST L'ABRUTI QUI M'A MIS UN DRAP DESSUS ??? JE NE DORMAIS PAS !!!"

la tete de Connor emergea du drap.

" Ben merde alors.... c'est quoi ce delire, y'a pas de macchabée!!!! 'tain les cons, s'ils croient qu'on se deplace pour servir de victimes a des farces d'ivrognes!!! rahh les boulets.... allez viens arthur on se casse...."

Connor s'etait levé, il embrassa la piece du regard: du sang un peu partout, Clain tel une serpillere sous une table, Mirandar endormi au pied du billard, du materiel chirurgical de partout.....

A ce moment la porte s'ouvrit, Astapore entra, desemparée, puis ses yeux s'aggrandirent traversés par une lueur d'imcomprehension, un sourire se dessina sur son visage au milieu des larmes. Elle se jeta dans ses bras, et ils tomberent a la renverse.

"TU est VIVANT!!!!!"

Elle se releva, Connor aussi, mais pas le drap.

Astapore rougit jusqu'aux oreilles, se detourna:
"euh, bon... je vais ranger tout mon bazar.... mince ou est passée la cellule sterilisante??"

Mirandar emis un grognement, signe que l'effet de la faible dose de morphine administrée prenait fin...


"Arthur??? j'ai pas tout compris la, faudra qu'on m'explique..."

CHAP 13 : Création de la KILT

Trois jours s'étaient écoulés après cet étrange moment passé dans le bar de la Bigazette. La résurrection de Connor avait étonné tout le monde, même si au début personne n'y avait vraiment cru. Mais après les pleurs, les cris de joie, et le vidage de quelques caisses de whisky pour fêter ça (bah oui, on ne se refait pas ), Connor s'escrima à tout raconter aux personnes présentes. De sa naissance il y a plusieurs centaines d'années, à son arrivée sur la Lune, et à ce jour où il venait de retrouver la mémoire.

Cela faisait beaucoup de personnes d'un coup qui apprenait ce secret, mais Connor les connaissait pour la plupart et savait qu'il pouvait leur faire confiance. Mais ce soir là, ils avaient été plus loin. Ils avaient prêté serment et avaient proposé de faire partie de la KILT.

Aujourd'hui, la KILT venait d'être créée et ils y avaient tous postulé sans exception. Connor en était bien sûr le Colonel et Mirandar avait été nommé Vice-colonel. Mais à la KILT, il n'y a point de hiérarchie contrairement à la plupart des compagnies. La KILT est une compagnie soudée, presque familiale. La KILT est un clan. Un clan qui respecte son chef et qui se battra pour lui jusqu'à la mort certes, mais un clan qui en ferait de même pour n'importe lequel de ses soldats, un clan qui a prêté allégeance à la FL et qui se battra toujours en avançant, jusqu'à ce que la mort les prenne.



Fin du Tome 1 ... à suivre

Le début du Tome 2 à malheureusement disparu

CHAP 14 : la rumeur


La Force Lunaire avait redéployé ses troupes aux quatre coins du monde, la guerre était pour ainsi dire, totale ! Le Corps Expéditionnaire Sélénite se comportait d'ailleurs plutôt bien, malgré quelques reculs ça et là, les combattants de la liberté faisaient montre d'un beau comportement sur tous les fronts.

"L'Oeil de la mer". Un nom bien poétique pour une quête qui semblait échapper à notre portée. Pourtant, les Sélénites avaient exécuté de belles manoeuvres, sous les ordres du Général Toma des BIGO.

Les Globs avaient perdu la bataille du QG 33, ce qui nous assurait un point de ravitaillement proche de tous les fronts. Mieux, ils avaient été repoussés, mais nous peinions à les bouter au-delà du fleuve. Le frêle barrage établi sur le pont pour endiguer l'arrivée des troupes impérialistes avait cédé, mais nos hommes combattaient avec fougue.

Pendant ce temps là, les forces de l'Alliance en avait profité pour s'emparer du QG 1, que les Sélénites assiégeaient désormais avec plus ou moins de succès. Nous leur menions la vie dure, grappillant chèrement la moindre place qui nous rapprochait un peu plus du QG. Afin de bloquer l'arrivée de leurs renforts par le nord, un groupe d'interception formés essentiellement des soldats de la ST avaient réussi l'exploit de former un barrage sur 3 rangs sur le pont au-dessus du fleuve qui formait la frontière. Avec un peu de chance, les navets s'useraient à défaut de renfort, et le 1 finirait peut-être par tomber entre nos mains.

Ainsi se comportaient les Lunaires pour cette quête. Mais, nous ne pouvions nous empêcher de nous inquiéter pour nos frères d'armes qui avaient été mutés sur d'autres fronts. De nouveaux groupes apparaissaient en d'autre points du globe, et notamment, la KILT...



---- O ----



"_ Senghor ! Senghor ?" appela la jeune cambodgienne sur son com-link.
Un sinistre crépitement fut sa seule réponse...

De sa position en 3ème couche du QG 1, Aung Sa Suu Kyi ne pouvait faire décemment de bruit, pour ne pas signaler sa position. Par Chance, Daka, Nimu et Badboy, respectivement membre des BIGO, ANGE, et Indépendant, s'étaient collés au QG et l'ouvraient de temps à autre afin que les infiltrés puissent percevoir de nouvelles armures. Malheureusement, tous les navets s'étaient équipés de fusils de snipe. Et ceux qui jouxtaient sa position depuis 10 jours allaient finir par l'avoir à l'usure. Ses blessures lui faisaient horriblement mal.

"_ Senghor ! Répond-moi s'il te plaît, par pitié..."
Mais le nouveau crépitement l'amena à conclure que Senghor avait du passer l'arme à gauche. C'était la 2ème fois depuis ces 2 dernières semaines. Décidément, la prise du 1 risquait de se solder par un échec. Les 3 preneurs de QG n'étaient guère dans un état plus fameux que le sien. Ils s'accrochaient bec et ongle aux portes du QG, malgré les multiples blessures. Les lulus aux abords de la zone refusaient de s'infiltrer...!

"_ Les ordres sont les ordres" rabâchaient-ils à la moindre de nos protestations.
"_ Nous ne nous pouvons nous risquer à nous mettre en danger" répétaient-ils à chacun de nos appels à l'aide.

Il aura fallu que le général Toma en personne donne l'ordre de l'assaut général sur le QG 1, pour mettre tout le monde d'accord...

Ainsi, pour ne pas céder à la peur, et pour ne pas déserter face à cette aberration, les infiltrés égayaient-ils leurs longues journées en écoutant les nouvelles des autres fronts, lorsque un satellite sélénite venait à passer au-dessus de leur zone de combat. Vraisemblablement, les guerres menaient en d’autres hémisphères étaient toutes aussi acharnées et rudes. Il était question notamment des FEL dont la valeur sur le terrain se confirmait encore, même après la « Grande Démobilisation ».

Mais on parlait également d’une autre compagnie naissante dont la hardiesse au combat avait vite circulé dans les rangs du Corps Expéditionnaire. Ils avaient pour statut officiel, le rang de compagnie. Mais d’après les dires de certains, ils se qualifiaient eux-même de clan ou de horde. Les autres disaient qu’ils chargeaient l’ennemi vêtus de simples kilts…!!! S’était à se demander si c’était du lard ou du cochon. Les rumeurs, chacun le savait, avait la fâcheuse tendance d’être transformées lorsque leur forme de transmission se faisait par le téléphone arabe. Sans doute était-ce là une nouvelle légende crée pour gonfler le moral des troupes. Tous affirmaient cependant qu’ils combattaient côte à côte, ne se mêlant pas aux hommes du rang, qu’ils se battaient pour l’honneur, la tradition et leur… chef de clan.
On disait d’eux que même lorsqu’ils étaient blessés, qu’ils n’avaient plus de munitions, ils redoublaient de vigueur et de rage, et se jetaient encore sur leurs adversaires supérieurs en nombre, au son de la cornemuse, semant la terreur et la destruction dans les rangs ennemis…

Tout cela ressemblait à s’y méprendre à une fable pour enfant, de celles que l’on raconte à des gamins quand ils n’ont pas été sages. Enfin, les premières photos-satellites circulèrent sur les réseaux de communication lunaires. Et là, tout le monde vit. Une rangée de soldats vêtus de kilts en titane, au coude à coude, ceux qui étaient sévèrement touchés étaient portés par leurs frères de clan, certains empoignaient leur fusil vide de munitions par la crosse afin de frapper encore leur ennemi plutôt que de se replier, d’autres ayant réduit leur arme en miettes, dégainaient leurs poignards pour repartir de plus belle à l’assaut. Jamais ils ne se rendaient, jamais ils ne reculaient, et toujours ils allaient de l’avant, sous le chant sonore et retentissant de la cornemuse… Lorsqu’un de leur frère tombait au combat, ils hurlaient de rage et chantaient ses louanges. Chacun était l’égal de l’autre, dans un esprit de franche camaraderie… Même en voyant ces images, nous avions du mal à le croire…


C’est pourtant ce qui nous décida… Senghor et moi avons choisi de quitter les BIGO, pour rejoindre les hommes et les femmes composant le clan. Nous, les déracinés, espérions trouver une famille…